Archives Février 2023 – Une quinzaine de proches du Président ont été mis en cause par la justice depuis 2017: Accusations de viols, prises illégales d’intérêts, emplois fictifs, patrimoines sous-évalués.

Une quinzaine de proches du Président ont été mis en cause par la justice depuis 2017: Accusations de viols, prises illégales d’intérêts, emplois fictifs, patrimoines sous-évalués.

Sous la Macronie et sa valse de ministres, les scandales concernant ces derniers n’ont pas manqué. Revenons sur une partie de ceux-ci.

En 2017 et en 2018, le ministre de l’Intérieur toujours en poste, Gérald Darmanin, est visé par 2 plaintes pour viol, abus sexuel et abus de confiance. Des plaintes déposées par Sophie Patterson-Spatz qui déboucheront sur un non-lieu en juillet 2022.

En 2018 (révélé par le magazine Hebdo), c’est Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, qui est poursuivi pour viol. Une affaire qui sera classée faute de preuve.

En mai 2022, c’est au tour de Damien Abad, alors nommé ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, d’être accusé de viol et tentative de viol. Refusant de démissionner, il quitte le gouvernement de force après un remaniement ministériel. Une enquête préliminaire a été ouverte par la justice qui a pour l’instant entendu 2 plaignantes.

Changeons de sujet et passons au favoritisme, aux emplois fictifs et aux prises illégales d’intérêts.

François Bayrou (ministre de la Justice jusqu’en juin 2017) et 13 autres personnes sont dans le viseur du parquet de Paris qui requiert un procès contre eux pour des soupçons d’emplois fictifs.

Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des Territoires, présentera sa démission au gouvernement suite à l’affaire « des Mutuelles de Bretagne ». Il occupera par la suite le poste de président de l’Assemblée nationale jusqu’en juin 2022.

En 2018, Alexandre Benalla, chargé de mission auprès de l’Élysée, est surpris en train de frapper des manifestants en marge de la manifestation du 1er mai. Il sera condamné à 3 ans de prison, dont 1 an ferme. Un procès en appel doit avoir lieu le 9 juin prochain pour redéfinir son cas.

En janvier dernier, la Cour de Cassation annule la mise en examen de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn pour « mise en danger de la vie d’autrui » suite à la gestion calamiteuse de l’épidémie de Covid-19.

Depuis 2020, l’actuel garde des Sceaux Eric Dupont-Moretti est placé en examen pour « prise illégale d’intérêt » après plusieurs diligences sur des magistrats placés sur une affaire le visant.

Alexis Kohler, secrétaire général du président de la République, a été mis en examen en septembre dernier pour « prise illégale d’intérêts » suite à une plainte de l’association Anticor. Il aurait favorisé l’armateur MSC.

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, est visé par une enquête du PNF pour « favoritisme » dans l’attribution d’un marché public quand il exerçait la fonction de maire d’Annonay.

Thierry Solère, conseiller spécial du président de la République, a quant à lui été placé 13 fois en examen pour notamment « détournement de fonds publics », « fraude fiscale », « trafic d’influence ».

L’ancienne ministre des sports, Laura Flessel, qui a quitté le gouvernement en 2018, aurait sous-évalué son patrimoine dans sa déclaration d’intérêts. L’ancienne ministre de la culture, Françoise Nyssen, est accusée d’avoir agrandi illégalement les locaux des éditions Actes Sud dont elle était la présidente jusqu’en 2017.

Jean-Paul Delevoye quitte le gouvernement en 2019 après avoir « oublié » de déclarer 10 de ses mandats. Il sera condamné à 4 mois de prison avec sursis et 15 000 € d’amende. Idem pour Alain Griset, l’ancien ministre délégué aux PME, qui est condamné à 6 mois de prison avec sursis pour « déclaration incomplète ou mensongère ».

Caroline Cayeux démissionne du gouvernement Borne après plusieurs doutes sur sa déclaration de patrimoine. Plus récemment, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, est soupçonné de « prise illégale d’intérêts ».

N’oublions pas qu’en 2017, Macron avait déclaré en pleine tempête de l’affaire Fillon : «Un ministre doit quitter le gouvernement quand il est mis en examen». Aujourd’hui, un ministre ne doit démissionner que s’il est condamné.

Source

https://www.liberation.fr/politique/lecornu-dussopt-benalla-ces-proches-de-macron-qui-ont-ou-ont-eu-des-demeles-avec-la-justice-20230223_DCEYBX6P5ZGCTCUUVWT3EAE3YA/?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&xtor=CS7-51-#Echobox=1677135602-1