L’exécutif envisage la pérennisation de l’emploi du RAID, de la BRI et du GIGN lors des violences urbaines.
D’après plusieurs sources ce recours est loin de faire l’unanimité chez les concernés. Il pourrait même se révéler contre-productif.
Le ministère de l’intérieur se refuse à communiquer les « retours d’expérience ». Un recours accru au RAID et à la BRI est à l’étude. Des élus, eux, plaident pour une police plus proche des habitants.
Des « retours d’expérience » consacrés à l’action des forces de l’ordre au cours des émeutes, émanant tant de la police que de la gendarmerie, ont bien été transmis au cabinet de Gérald Darmanin dès le mois de juillet. L’entourage du ministre de l’intérieur se refuse cependant pour l’instant à en faire état publiquement et les services de communication de la police et de la gendarmerie n’entendent pas en « préciser leur périmètre exact ni en partager les conclusions ».
Parmi les pistes de réflexion figure notamment la pérennisation de l’emploi d’unités spécialisées comme l’unité Recherche, assistance, intervention, dissuasion (RAID), la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ou le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) pour juguler des flambées de violences urbaines.
Via:
https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/09/08/deux-mois-apres-les-emeutes-questions-sur-l-action-des-forces-de-l-ordre_6188343_3224.html
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